mercredi 18 mai 2011

Banques Populaires, Le Figaro, d'Ormesson et le livre numérique.

Le titre est un peu long, mais l'association n'est pas fortuite.
On est entre gens biens.
Je rigole.
Je ne pouvais pas en plus cité tous les auteurs de cette iBibliothèque bourgeoise à souhait.
C'est à pleurer. Mais bon mon opinion on s'en fout.

Gratuite l'appli doit donc être sponsorisée car ça coûte, eh oui.

Moteur de rendu, développement, numérisation des oeuvres, et leur mise en page, relecture, le choix des extraits, l'enregistrement des lectures, il y a bcp de travail, bcp, car il y a bcp d'oeuvres.

Le Figaro on savait. L'écrit c'est leur domaine.

Les Banques Populaires, c'est moins clair. La somme ne doit pas être énorme, leur résultat devraient être bons cette année, car l'an passé ils ont provisionné à mort, mais ils ne sont pas altruistes.

Ils associent leur image à la bibliothèque bourgeoise, conservatrice ?

Au livre numérique, moderne ?

Aux deux ?





dimanche 15 mai 2011

Egoïste vous connaissez ?

Je connaissais le parfum, mais pas la revue de luxe. Une partie de la presse vante les performances de ce canard ou les filles sont belles, les produits inaccessibles et même le titre 35 e (quand on est jeun's on dit e et non euros, entendu dans les allés de mon hyper rayon alcool).
Des pages de pub travaillées spécifiquement par la créatrice (il faut oser) avec les meilleurs photographes, avec le gratin de toutes les professions.
Le business model est hyper léché et le pognon rentre c'est l'essentiel, 35 000 e la page de pub pour 25 000 numéros vendus. Le prochain sera dispo dans un, deux ou 3 ans.

Pourquoi parler d'Egoïste ?

Non pour en faire la promo, mais pour le rapprocher d'une offre éventuelle Epub&pub.

Un titre hors du commun en adéquation avec des annonceurs et une diffusion somme toute modeste, mais déjà difficile à atteindre pour un livre numérique français, des boîtes sont partantes.
La diffusion est pour le moment le principal obstacle. Quand un annonceur parlera d'exposition à son message, il n'est pas altruiste le mec, gloups.

L'écrit, l'image et la pub séduisent à condition de le faire intelligemment. Tous les numéros d'Egoïste sont vendus.

L'attraction, la séduction sont loin des critères habituels mis en avant par la télé, la radio et même la presse. C'est une autre approche.
Certainement pas celle d'Amazon et Kindle avec ses écrans de veille.
Il existe une place visiblement en faisant autrement.

mercredi 11 mai 2011

Incentive et ebooks

Un think tank hier soir dans les locaux du CESP.
Présentation d'IfeelGood, une boîte spécialisée dans l'incentive, vous savez le petit plus qui vous fait craquer.
Pour le moment leur cheval de bataille c'est le Facebook Credit. Je ne connaissais pas, normal je connais à peine Facebook.
En fait tout bien "immatériel" est susceptible d'enrichir leur catalogue et parmi la liste présentée : l'ebook.
Pour nous convaincre du bien-fondé de leur démarche un exemple de la vie réelle: la collection de BD proposée par le pétrolier pour s'arrêter à sa pompe.
Ce type de service a convaincu la Redoute en Europe, d'autres suivront.
Reste à savoir qui le premier présentera le livre numérique comme incentive ?
Affaire à suivre.

dimanche 8 mai 2011

Plus de social = plus de lecture

Après la sortie de Reading Life, Kobo a mesuré une augmentation du temps de lecture de 50 %.
Pourquoi ? L'interviewé, le CEO de Kobo, ne le dit pas. C'est dommage, intéressant ce truc. Plus je partage , plus je lis.
La lecture expérience individuelle ? Plus maintenant.
En lisant ces interviews de CEO satisfaits de leurs résultats (Amazon, Kobo, B&N) on mesure aussi l'écart entrain de se creuser des deux côtés de l'Atlantique.
L'échec de la FNAC n'est vraiment pas une bonne nouvelle, même s'il était annoncé.
On disserte sur et pendant ce temps les Ricains et Canadiens accumulent expérience, le plus important et $.
On a l'air malin avec notre loi sur le prix unique d'un marché inexistant.

samedi 7 mai 2011

De la pub dans le Kindle ?

J'ai une RDV intéressant cette semaine au CESP pour parler ....pub.
Pour préparer celui-ci j'ai réfléchi.
Si je peux le faire, insérer de la pub dans un livre numérique, d'autre aussi le peuvent.
Et au premier rang je vois bien Amazon.
Sans tabou le géant du commerce en ligne peut, s'il le veut, proposer aux auteurs indépendants un deal rémunérateur sur les pages de pub vues dans leur livre.
C'est une autre façon de gagner un peu d'argent.
Les mecs ne sont pas tous des écrivains de renom, même en rêves.
Alors quelques ventes, plus quelques ronds glanés auprès d'annonceur séduits par le support, il y en a eu, il y en aura d'autres, pourquoi pas ?
C'est de la prospective certes, mais en lisant la phrase ci-après du contrat actuel KDP je les soupçonnent d' y avoir déjà penser : You may not include in any Digital Book any advertisements or other content that is primarily intended to advertise or promote products or services.



dimanche 1 mai 2011

Des études sur l'efficacité de la pub, il en existe des tas.
A l'heure ou l'on envisage la pub dans les livres numériques celle de 2007 sur le regard porté par l'internaute sur la bannière est assez éloquente. Elle se passe de commentaire.

Si on ajoute un CRT de 0,2 c'est à dire deux clics pour 1000 bannières affichées, on peut en déduire des performances assez médiocres du support net. Et pourtant les annonceurs, où les agences qui leur pompent leur fric, y croient.

Fort des constats du passé, on capte mieux l'attention du lecteur en abandonnant la bannière pour l'image issue d'une vidéo insérée dans le texte par exemple, ou on expose le suspect à une page de pub avant de lui permettre d'accéder au contenu etc.

Pour le livre numérique ces enseignements du passé sont assez intéressants.
Pas de bannière.
Pas de pub interactive non plus.
Une exposition simple, mais puissante "au message" comme dans les magazines papier.

Un belle image sur "la belle page" semble être l'idéal.