vendredi 21 décembre 2018

Angkor phase 2

Si pour certains Angkor s'anecdotise avec Malraux, un ministre et un voleur de peu d'envergure, pour ma part je préfère, et de loin, y relier  Glaize Didier.
J'étais un gamin quand ce mec débarque dans ma vie.
Fils de colons dont le Vietnam et le Cambodge sont presque des  mères patrie, il revient  en France quand le Sud Vietnam  s'évanouit sous la férule du communisme. Il nous raconte cette Asie où ses aïeux se couvraient  de gloire en explorant les ruines des cités perdues, en exportant les richesses de ses contrées envoutantes.
Disparu trop jeune, son nom revient par hasard à ma mémoire l'année dernière en lisant un guide sur les temples des rois Khmers.
Un choc dont le prolongement s'épanouira dans la rédaction de premières pages d'un guide sur ces merveilles du monde.
Je repars fin janvier pour m'initier un peu plus à l'art Kmer avec pour bagage  le Mahabharata.
Rapprocher  les bas-reliefs ou ronde-bosses avec les dieux, demi-dieux, personnages  et épisodes du conte indien m'enthousiasme au plus haut point.
Seuls Angkor Vat et Benteay Srei feront l'objet de ce travail, c'est déjà beaucoup et plusieurs séjours seront sûrement nécessaires... tant mieux.

jeudi 13 décembre 2018

Giverny une belle palette et seulement cela !

Mirbeau, Proust et d’autres avant nous et d’autres après nous voyaient et verront  le jardin du Pressoir comme un jardin d’artiste, charmant certes, mais rien de plus.
Franchement il existe de plus belles maisons, de plus beaux villages, de plus beaux jardins... mais pas de plus beaux motifs.
Le clos normand ou les étangs, sans les toiles et les grandes décorations de Monet, restent des bouts de terrains et des flaques d’eau où un jardinier, pas mal doué, joue avec les couleurs, les ombres, les reflets et la lumière, non pour le plaisir de nos yeux mais des siens. Et tout le monde en convient, Cézanne en premier, la vision du peintre, même victime d’une cataracte, ne peut se comparer à celle d'un quidam en goguette à Giverny. Monet ne réalise pas son jardin pour le plaisir mais pour être utile à son art.
En somme, si vous vous rendez sur les lieux sans connaître quelques toiles du maître, vous passez complètement à côté de ce pour quoi le peintre le conçut.

mercredi 12 décembre 2018

Les méthodes peu orthodoxes du petit futé

D’abord j’ai horreur des supports, journaux ou guides, vous faisant payé plusieurs fois leur produit. La première fois en numéraire, la seconde fois en vous exposant à des pubs et la dernière via des dotations distribuées par l’Etat, notamment pour les journaux.
Ensuite le PF est ses démarcheurs jouent sur les mots en vous proposant un Rdv pour parler affaires et vous demandant si un chambre est à disposition du démarcheur. Il faut alors comprendre une chambre disponible gratuitement. Ils sont futés c’est certain et un tantinet malhonnêtes, c’est  certain aussi.

lundi 10 décembre 2018

Netflix & Monty Don

Netflix ses séries,  ses films, sans oublier ses documentaires et Monty Don. 
Concernant le cinéma je vous recommande plutôt  PopcornTime... c'est gratuit. 
Pour les docs, le  jardinier d'outre Manche vous laisse pantois, quand il vous emmène à la découverte des jardins italiens du Sud, Ninfa notamment, et des jardins artistes de France (la Louve dans le Lubéron). 
Tant de splendeur et d'élégance avec un Monty très nature, éminemment sympathique et passionné. Résultat, on en prend plein les yeux et on partage avec enthousiasme l'enthousiasme du présentateur. 
On aimerait des commentaires un peu plus fouillés sur la vie des cardinaux de Rome, sur les conflits médiévaux italiens, sur l'Hypnerotomachia Poliphili, sur les cursus des créateurs, etc. mais c'est quand même vachement bien.
Un guide ePub&Pub sur les jardins n'est pas exclu tant Monty est inspirant.

mardi 4 décembre 2018

L'Atelier des Lumières, bidon à mon sens.

Je n'aime pas !
Lors d'une exposition classique vous n'êtes pas spectateur mais acteur. Nombre d'oeuvres proposées par un artiste demandent une interprétation de votre part, vous prolongez sans être toujours conscient  son travail.
Face aux vidéos basées sur les oeuvres de Klimt et Hundertwasser ce dialogue, ce prolongement, cette interactivité disparaissent.
Cette approche est inintéressante, pour faire une oeuvre à partir d'un oeuvre, comme  Bill Viola en réalise, il faut être un artiste, vidéaste ou non,  et non un technicien d'un logiciel d'animation de chez Adobe ou autre.
Parmi les trois programmes proposés seule la pure vidéo [ Poetic AI by Ouchhh] trouve grâce à mes yeux, seule celle-ci vous questionne.
Quant à l'immersion, du bidon, comme la quadriphonie en son temps.
Nos sens ne s'y prêtent pas , tout simplement.