Marketing Vs Schiller

Quel parti prendre ? Celui du marketing, où l'on prend les masses pour des imbéciles, ou celui de Schiller : Si tu ne peux plaire à la foule par tes actions, contente-toi de plaire à une poignée de gens. Plaire à la multitude est un mal.
Il y a comme un aveu d'impuissance si le second s'impose à vous par défaut.
Ainsi les guides hypermédia sponsorisés même gratuits ne plaisent pas, ils n'en n'ont pas l'opportunité, le lectorat ne connaissant pas leur existence. C'est chiant !

Kusmi Tea

Kusmi Tea annonce dans les Guides Epub&Pub.


Giverny (français et anglais). Quand une aristocrate est conviée par la famille Monet à prendre le thé.

Londres Impressionniste. Quand Monet est invité par le directeur de l'hôpital où il pose son chevalet pour peindre le Parlement à prendre le thé.

Duchamp Imposteur

Musée de province rendant hommage à l’enfant du pays avec seulement quelques pièces emblématiques mais de... chef-d’oeuvre point.
Triste après-midi rouennaise sans soleil à l’extérieur ni intérieur, juste le sentiment de perdre son temps, d’être roulé dans la farine par un imposteur.
Duchamp n’a rien à proposer.
Frida Kahlo s’insurgeait contre ces mouvements parisiens prétentieux et vides. Son art était honnête et violent celui de Duchamp est juste prétentieux. Il ne reste rien de son urinoir, de son if, de ses théories pompeuses, de ses jeux de mots creux.
Il se qualifie lui-même d’anartiste... il a bien raison, quand à une anarchie suggérée c’est du pipeau.
Je lui souhaite de s’être bien amusé.

Londres Impressionniste

Vu l'expo .... à Londres l'année dernière.
Pissarro, Monet, Sisley c'est toujours à voir car entre une photo, un motif et la réalité d'une oeuvre il existe parfois des surprises.
Pourquoi Tissot, pourquoi Derain ?
Il manque  Debussy et Mallarmé.
L'impressionnisme à Londres ou à Paris, à Pourville ou Cagnes est un mouvement pluri-disciplinaire.
Brouillard de Debussy accompagnant le Parlement ou les Ponts de Londres est obligatoire.
C'est comme ça !

Rome, librairie française

Passages obligés ? 
La librairie française de Rome (Stendhal) se situe près de l'église des rois de France. Dans cette dernière  on peut admirer trois Caravage, roi du clair-obscure et  du stupre d'où il débauche et ébauche ses  modèles. Le dialogue des mains de son  Saint Matthieu et le Christ rappèlent celui figuré par  Léonard à Milan (la Cène). L'influence du Toscan sur le milanais est indubitable et normale, Michelangelo Merisi saura  la dépasser et faire du caravagisme sa marque de fabrique, génial !
Concernant notre petite librairie, juste un coup d'oeil sur les guides :
1) L'incontournable Guide Romain Antique... pas pris une ride depuis 1952 ;-))) ni un coup de jeune.
2) Itinéraires Romains... je ne connaissais pas, commandé d'occase sur Amazon. On en reparlera.

Rome,Caput Mundi?

Rome, Caput Mundi ? Peut-être.
Ville éternelle ? Pas sûr
Ville à voir ? Indéniablement
Y retourner ? Avec plaisir.
Quelques réflexions :
- L'art et la nature dialoguent harmonieusement. Les pins parasols sont divins.
- Trop de monde au musée du Vatican et dans la chapelle Sixtine. Des visites à 100 balles pour être tranquille ? Pourquoi pas !
- La Farnésine allie beauté et calme, musique et peinture, intimité et révélation (Le Sodome).
- Raphaël est loin derrière Léonard et Michel-Ange.
- Les pavés de Rome sont praticables... sans talons... avec, moins sûr.
- La ville dégage  moins d'énergie que Venise, moins d'élégance que Florence ou Sienne.
- Sans les textes Rome serai-elle aussi grande ? Le doute set permis. Vive le texte.
- Les architectes du pouvoir voulaient nous en mettre plein la vue, c'est réussi.
- Le Guide du Routard est toujours aussi nul, mis à part quelques restaurants.
- Les applications d'itinéraires sur IOS et  Androïde perdent vite le nord.
- La Rome de Michel-Ange sur les Guides MAF... pas pour demain... de toutes façons tout le monde s'en fout. Moïse peut laisser tomber ses tables, seul Freud s'en inquiéterait.