mercredi 27 avril 2011

Les premiers annonceurs d'Amazon Kindle

Avec un peu d'avance Amazon délivrera ses Kindle sponsorisés au public.
Les trois premiers annonceurs sont : Général Motors, Procter & Gamble, Visa.
Du lourd.

samedi 23 avril 2011

Le cloud et la page lue; 24 Symbol

L'approche marketing de 24S pose problème.

Quand ils affirment le piratage impossible, personne ne peut sérieusement les croire. Il existe forcément des petits malins, comme pour Deezer, capables de mettre à la disposition du quidam une appli de captation du livre lu en ligne.
Combien seront-ils à utiliser cette appli, là est le vrai problème?
Plus le succès ira croissant, plus la tentation sera grande. C'est un paramètre à gérer, non à évacuer.

Ensuite il y a le cloud.
Ce concept, quand il ne tombe pas en panne, voir la mésaventure d'Amazon cette semaine, permet de traquer le lecteur dans son comportement de lecture.
Un rêve, ou un cauchemar.
Ce n'est pas scandaleux en soi, sauf si le futur lecteur n'est pas averti.
C'est la pierre angulaire du système celle mise en avant pour séduire l'annonceur : "Nous sommes au plus près de votre cible", et pour vous le prouver nous le ferons certifier.
On masque le concept au lecteur en lui vantant un service de recommandation sur mesure.
Sûr, plus tu m'espionnes, mieux tu me connais etc...
24S ne vend pas seulement de la pub mais aussi de l'info consommateur, sans le dire.

On verra le problème de méthodologie plus tard, pour mesurer cette fameuse page lue.

Ce n'est pas mal vu, elle s'apparente à la page vue d'un site Web, à l'exposition d'un 4X3.
C'est intéressant mais il est préférable de jouer la transparence pour ne pas tomber dans les travers d'Amazon au lancement du Kindle (bouquins effacés notamment).

Quid de l'exposition?
Le mode de lecture, simple page ou double ne peut être géré de la même façon, en admettant un choix possible.
Non seulement la bannière change de format et d'efficacité, mais dans un cas (simple page) il faut la bloquer pendant un temps pour certifier l'exposition, comme çà doit être le cas sur le Kindle nouvelle mouture. Combien de temps sans que cela soit agaçant pour le lectorat?


Mais le principal écueil reste l'auteur.
Acceptera-t-il de voir son oeuvre enrichie ;-) d'une ou plusieurs pages de pub ?
Pas sûr.
Un comparatif avec la musique demande un peu plus de réflexion.
Pour le moment je vous renvoie au post précédent et au refus des écrivains.
Mais les temps changent évidemment.

Ensuite il faut convaincre les annonceurs. Déjà fébriles avec la musique, quid du livre numérique.... notamment en Europe ?


mercredi 20 avril 2011

Epub&pub_1

Mauvais jeu de mots pour ce premier post sur un sujet qui ne manquera pas de diviser les auteurs et les marketeurs : La pub et le livre.
L' expérience n'est pas nouvelle. Dans les années 70-80 une maison d'édition américaine s'est lancé sur le créneau de la publicité insérée dans les livres.
Les premiers annonceurs étaient alors les plus riches, à savoir les cigarettiers et les lessiviers.
L'expérience à tournée court, non par faute de contrat, mais celle des auteurs, n'acceptant pas de voir leur oeuvre entachée par une annonce.
Pour tenter de convaincre l'homme de plume on utilisa Dickens mais sans succès.
En France un certain nombre de guides pas chers, pas forcément utiles non plus, se lancèrent sur le créneau. Je ne sais pas où ils en sont, je ne sais si ils tentent de prolonger l'expérience sur les smart phones et autres tablettes. Si oui il ne font guère de bruit.
Au contraire d'Amazon annonçant un livre électronique en partie financé par la pub.
Le Kindle et la pub ne sont pas encore au stade d'une insertion d'un slogan dans l'oeuvre.
C'est l'une des particularité du livre électronique que de permettre une dichotomie entre l'oeuvre et son support, chose difficilement concevable avec le papier.
Phase 1 d'une conquête ou reconquête de la pub dans le livre ?
La phase 2, sera de convaincre l'auteur de bien vouloir se laisser séduire.
C'est possible.