samedi 23 avril 2011

Le cloud et la page lue; 24 Symbol

L'approche marketing de 24S pose problème.

Quand ils affirment le piratage impossible, personne ne peut sérieusement les croire. Il existe forcément des petits malins, comme pour Deezer, capables de mettre à la disposition du quidam une appli de captation du livre lu en ligne.
Combien seront-ils à utiliser cette appli, là est le vrai problème?
Plus le succès ira croissant, plus la tentation sera grande. C'est un paramètre à gérer, non à évacuer.

Ensuite il y a le cloud.
Ce concept, quand il ne tombe pas en panne, voir la mésaventure d'Amazon cette semaine, permet de traquer le lecteur dans son comportement de lecture.
Un rêve, ou un cauchemar.
Ce n'est pas scandaleux en soi, sauf si le futur lecteur n'est pas averti.
C'est la pierre angulaire du système celle mise en avant pour séduire l'annonceur : "Nous sommes au plus près de votre cible", et pour vous le prouver nous le ferons certifier.
On masque le concept au lecteur en lui vantant un service de recommandation sur mesure.
Sûr, plus tu m'espionnes, mieux tu me connais etc...
24S ne vend pas seulement de la pub mais aussi de l'info consommateur, sans le dire.

On verra le problème de méthodologie plus tard, pour mesurer cette fameuse page lue.

Ce n'est pas mal vu, elle s'apparente à la page vue d'un site Web, à l'exposition d'un 4X3.
C'est intéressant mais il est préférable de jouer la transparence pour ne pas tomber dans les travers d'Amazon au lancement du Kindle (bouquins effacés notamment).

Quid de l'exposition?
Le mode de lecture, simple page ou double ne peut être géré de la même façon, en admettant un choix possible.
Non seulement la bannière change de format et d'efficacité, mais dans un cas (simple page) il faut la bloquer pendant un temps pour certifier l'exposition, comme çà doit être le cas sur le Kindle nouvelle mouture. Combien de temps sans que cela soit agaçant pour le lectorat?


Mais le principal écueil reste l'auteur.
Acceptera-t-il de voir son oeuvre enrichie ;-) d'une ou plusieurs pages de pub ?
Pas sûr.
Un comparatif avec la musique demande un peu plus de réflexion.
Pour le moment je vous renvoie au post précédent et au refus des écrivains.
Mais les temps changent évidemment.

Ensuite il faut convaincre les annonceurs. Déjà fébriles avec la musique, quid du livre numérique.... notamment en Europe ?


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