Livres et réclames.
Le mois d'octobre sera peut-être à marquer d'une pierre blanche :
- Nouvel iPad, mieux adapter à la mobilité à une lecture nomade.
- Amazon lance son offre de prêts aux abonnés premium et la disponibilité de sa dernière liseuse. Ce n'est pas tant les annonces qu'un traitement égalitaire des filiales Europe qui importe. La GB n'est plus privilégiée.....pour l'instant.
- Les Guides MAF se lancent dans l'édition sponsorisée.
De la réclame, des pubs, des annonceurs, du slogan, de la com enfin tout ce qui donne des boutons à l'édition, aux auteurs.
Pourquoi ?
Si l'on gagne sa vie sans frayer avec le diable, la réponse est évidente, mais pour les autres, tous les damnés du roman, du guide, de la poésie, la nouvelle, le théâtre ?
Lire les Faust, de Goethe, de Marlow, et se morfondre devant un écran blanc et les rankings, sans parler du banquier ?
Il existe une autre approche, elle n'est pas neuve, mais novatrice. Les plus grands y ont recours de Dickens à Toni Morrison. Les éditeurs en rêvent mais n'osent le proposer aux auteurs en attente d'a-valoir, de prix littéraires, de renommée, en attente de, toujours en attente de.
Les plumes de la presse y sont habitués, même s'ils snobent les services de drague aux annonceurs, de toutes façons ils snobent tout, les journalistes, et franchement nous ne sommes ni meilleurs, ni pires au regard des mots, points lignes et autres verbes, ni meilleurs ni pires au regard d'un lectorat sevrer par le web du paiement.
Le livre numérique souffre de sa lignée au web, de sa connotation au fichier, de ses premiers pas malheureux. Demain on lit gratis, seulement demain c'est aujourd'hui et pour vivre, continuer d'écrire, de chercher il faut des sous. C'est simple et très compliqué.
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